lundi 18 octobre 2021

Plaquette de presentation

 


Qu'est-ce que la systèmie ?


L’approche systémique est une forme d’observation de la réalité qui s’intéresse davantage aux interactions entre les différents membres d’une famille ou d’un couple, plutôt qu’à l’intra-psychisme des individus, sans toutefois nier les dynamiques personnelles. Elle met en lumière la finalité des comportements et non pas les causes. Elle travaille sur les règles de fonctionnement qui permettent aux personnes de changer, de s’auto-corriger, d’évoluer au fil des cycles de vie. Elle réintègre les éléments dans une vision globale et cherche à comprendre comment la famille est organisée, comment les membres communiquent entre eux, comment les membres s’influencent mutuellement. Elle se pose la question du COMMENT et non du POURQUOI. Elle cherche à comprendre non pas ce que les personnes sont mais plutôt ce qu’elles font, non pas les causes mais plutôt les conséquences.

Paul WATZLAWICK nous rappelle « De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu’il n’existe qu’une seule réalité ».

En thérapie familiale, ce n’est plus seulement de l’individu considéré comme malade (par lui-même ou par son entourage), dont on va s’occuper, mais bien de l’ensemble des interrelations au sein de sa famille. « C’est la famille toute entière qu’il faut soigner pour guérir un de ses membres malades » Karl WHITAKER.

L’hypothèse de base repose sur le fait qu’un individu est largement déterminé par son contexte de vie, et participe lui-même à l’équilibre, au déséquilibre, à la rigidité ou à la souplesse du système d’interactions durable dans lequel il est inséré (famille, lieu de travail, groupe d’appartenance). 


Nous vivons, pour la plupart, dans une famille, au sein d’une société où nous évoluons et interagissons tous les uns avec les autres. Le thérapeute systémicien s’intéressera autant au « patient désigné » qu’à son environnement et à la qualité des relations entre les personnes.
Ce « patient désigné » est alors considéré comme un symptôme, comme la manifestation d’une problématique au cœur même de la famille.
Le thérapeute tentera d’amener la famille à rétablir une communication constructive en faisant circuler la parole entre les membres de la famille tout en respectant la parole de chacun.
En effet, nous n’avons jamais raison ou tort, mais nous aurons toujours nos propres raisons de penser ainsi.

 Dans les thérapies systémiques familiales, on s'intéresse plutôt à ce qui se passe dans le présent du patient, afin de pouvoir modifier le processus d'interaction actuel. Ces thérapies systémiques familiales cherchent moins à connaître la cause des maladies qu'à modifier un symptôme ou un comportement présent, en élargissant et en approfondissant suffisamment le champ d'observation et d'action pour découvrir comment le patient est devenu le symptôme d'une pathologie familiale, pour masquer les autres problèmes afin de préserver la stabilité et le "mythe" du groupe familial. Le « patient désigné » exprime ce que les autres ne font pas, ne peuvent pas ou n'osent pas faire et ce qu'il exprime n'a plus de sens.  




[...] une famille ne peut se poser que des problèmes qu'elle est capable de résoudre ».
GUY AUSLOOS



Faire une thérapie c’est aider la famille à trouver elle-même les solutions, en recréant avec elle de meilleures relations au sein de ce nouveau système.

« On ne peut pas ne pas communiquer, qu'on le veuille  ou non. »


P. Watzlawick


Qu'est ce que la supervision ?

La supervision s’adresse à des personnes, des groupes ou des équipes. En s’appuyant sur des situations concrètes et quotidiennes, elle offre la possibilité de réfléchir sur le fonctionnement professionnel.La supervision vise l’amélioration des compétences professionnelles, des prestations offertes, des conditions de travail, de l’ambiance qui y règne, de l’organisation des diverses tâches à accomplir.La supervision prend du sens lorsque  le supervisé développe ses interventions professionnelles, renforce sa conscience de lui-même, de ses actes, de ses responsabilités, de son engagement, de sa volonté de coopérer et de sa capacité à créer des liens interpersonnels.


La supervision stimule le développement professionnel et personnel et amène le supervisé à s’interroger sur ses attitudes, ses paroles, ses perceptions, ses émotions et ses actions. Elle vise à développer la lucidité ; elle aide à prendre de la distance et donc à mieux gérer des situations complexes. Elle favorise l’intégration de l’expérience et l’intégration des apports théoriques.
La supervision est un processus s’appuyant sur la réflexion et l’intégration.
Pour qu’un travail de maturation puisse avoir lieu, la supervision se déroule sur une durée déterminée et elle est rythmée par des séances ayant lieu de façon régulière.
 je crois en la pertinence de l’intervention systémique centrée sur les solutions en supervision. En passant du « pourquoi les problèmes» au « comment les solutions», elle propose aux participants d’expérimenter le langage centré sur les solutions. Cette méthode permet ainsi aux professionnels d’en mesurer les effets sur eux-mêmes dans « l’ici et maintenant» de la séance, mais aussi les impacts dans leur relation avec l’usager.  Elle favorise ainsi le climat de bienveillance et de coopération dans le groupe permettant aux professionnels d’ancrer leurs ressources et d’en découvrir de nouvelles. De ce fait, elle amplifie la perception par le professionnel des compétences de l’usager et favorise la part active que ce dernier occupe dans la recherche de solutions pour laquelle il sollicite de l’aide. Ainsi cet outil permet aux professionnels de choisir de passer du langage des problèmes à celui des solutions dans leur relation avec les usagers, et d’en mesurer les effets en termes d’ouverture et de dynamisme créatif.